اسباب وعواقب البطالة بالفرنسية
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ظاهرة البطالة :أسبابها وعلاجها
موضوع عن البطالة باللغة الفرنسية
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LES CAUSES DU CHOMAGE
Causes économiques
Progrès téchnique et l’évolution de la productivité
Ensemble des innovations permettant d'améliorer l'efficacité du système productif, de créer de nouveaux produits ou de nouveaux procédés P : indicateur qui permet de mesurer l’efficacité du système productif : ex : Q produite/ heures de travail.
La substitution du capital au travail du fait desinvestissements (robotisation...) faits par les entreprises provoque ce chômage dit téchnologiqueÀ noter : le progrès technique crée également des emplois mais d’un niveau de compétences supérieur aux emplois supprimés. Les technologies numériquessont à l’origine d’emplois nouveaux dans les PDE.
Crise économique et ralentissement de la croissance
Crise : retournement de la situation économique ; conduit à la récession Croissance : correspond à l’augmentation de la production de B et S sur une période donnée ; se mesure grâce au PIB
La crise financière (2008) devenue économique se traduit aujourd’hui par un ralentissement de l’activité économique : moins de consommation, de pouvoir d’achat, licenciement.
Délocalisations des entreprises
Concurrence des pays en développement
Fermeture d’une entreprise dans un pays d’origine (PDEM) et réouverture dans un PED (coûts de production – élevés)
Les PED tels que les pays émergents (les BRIC...) présentent des avantages en termes de coûts de production : main d’œuvre moins chère... et en conséquence, les entreprises des PDEM ferment leurs usines pour en ouvrir d’autres dans ces PED et réaliser ainsi des économies. Cette délocalisation de la production concerne l’industrie mais aussi les services : délocalisations des centres d’appel, de la télémaintenance informatique…
Causes démographiques et sociologiques
Évolution démographique : croissance de la population active
baby boom : augmentation des classes d’âges correspondant aux personnes nées au lendemain de la deuxième guerre mondiale
Dans les années 70, l’arrivée sur le marché du travail des baby-boomers face à des départs en retraite peu nombreux = augmentation du chômage En parallèle les mentalités évoluent et un plus nombre de femmes souhaite accéder à l’emploi = augmentation du nombre de demandeurs d’emplois À noter : les départs en retraite des nombreux babys devenus papy-boomers pourraient permettre un recul du chômage des jeunes. Mais : voir la « Crise »
Chômage d’incohérence: Situation dans laquelle coexistent une pénurie de MO et un chômage
La situation est paradoxale : les entreprises cherchent à recruter et de l’autre côté, des demandeurs d’emplois ne trouvent pas de poste. Explications : les qualifications requises par les entreprises ne sont pas disponibles auprès des demandeurs d’emploi (inadéquation O/D) ; les
demandeurs d’emploi ne sont pas assez mobiles pour déménager dans une région dans laquelle une entreprise recrute ou, ne veulent pas accepter des postes aux salaires insuffisants.
Causes structurelles:Rigidités du marché du travail
Selon certains auteurs trop de rigidités ont été introduites sur le marché du travail et ne permettraient plus une allocation optimale des emplois. La législation protectrice des salariés,
introduirait des rigidités liées notamment : au Contrat à durée indéterminée : les entreprises
rechignent à embaucher en vertu d’un CDI parce qu’elles n’ont pas suffisamment de visibilité sur leur activité. Elles préfèrent proposer des CDD aux salariés qu’elles recrutent ou encore, recourir aux CTT (temporaires) aux procédures de licenciement : elles seraient trop lourdes et donc il serait préférable pour une entreprise de ne pas embaucher si les perspectives économiques ou financières ne sont pas bonnes.
Conséquences du chômage
• Les conséquences du chômage sur le budget des ménages.
Le chômage a des répercussions directes sur l’endettement des ménages, la délinquance, le lien social et la santé des salariés. La première conséquence du chômage est la perte du pouvoir d’achat et l’endettement des ménages. Le salarié qui se retrouve au chômage perd 25% de son revenu qui décroît régulièrement en fonction de sa durée. En fin de droit, le chômeur perçoit le RSA (revenue de solidarité active). Si cette situation se prolonge et si le ménage avait souscrit de nombreux crédits, cette perte de revenu peut conduire au surendettement. La cessation de payement des traites déclenche une procédure de recouvrement, la saisie des biens et à terme l’expulsion.
• Les conséquences du chômage sur le lien social.
La seconde conséquence est la perte du lien social. L’activité professionnelle étant le pilier central de l’identité et du statut social du salarié, sa perte à des répercussions sur ses relations privées et sociales. Non seulement le chômage provoque la perte du réseau nécessaire à la satisfaction des besoins d’appartenance, mais en plus, le statut de chômeur influence l’image et l’estime que l’individu a de lui. Malgré le temps libre dont il dispose, le chômeur ne se sent pas digne d’en profiter pour cultiver de nouveaux champs de socialisation et d’expression. La honte qu’il ressent l’incite à s’isoler de sa famille et de ses amis. En se repliant sur lui, le chômeur perturbe l’équilibre de sa vie de famille. En 1987, Serge Paugam faisait apparaître que 43,5% des hommes au chômage depuis 2 ans ont vécu une rupture conjugale, contre 18,9% pour ceux qui étaient actifs [1]. Pour toutes ces raisons, le chômage de longue durée apparaît comme l’une des causes principales de l’exclusion sociale. Pour toutes ces raisons, le chômage de longue durée apparaît comme l’une des causes principales de l’exclusion sociale.
• Les conséquences du chômage sur la santé physique et psychique des chômeurs.
La troisième concerne la santé physique et psychique du chômeur. L’identité et l’équilibre psychique d’un individu étant dépendants de la pratique quotidienne d’une activité professionnelle, le licenciement provoque un effondrement de sa personnalité. Ne disposant plus de repères temporels pour structurer son emploi du temps et donner un sens à sa vie, le chômeur est confronté à l’angoisse et au vide existentiel. Ce climat peut provoquer des maladies plus ou moins graves (insomnie, stress, dépression, cancer, etc.) et parfois conduire au suicide. Une hausse brutale de 3% du taux de chômage peut provoquer une hausse du taux de suicide de 4,4% [2]. Étant davantage soumis aux maladies cardio-vasculaires et rénales (+50%), en moyenne, le taux de mortalité des chômeurs augmente de 75% [3] par rapport à celui des actifs. Michel Lagrave [4] cite une étude britannique qui affirme qu’une hausse de 1 million de chômeurs sur 5 ans provoque 50 000 morts et 60 000 cas de maladies mentales supplémentaires. Ces conséquences incitent davantage les chômeurs à retrouver rapidement un emploi plutôt qu’à profiter des allocations chômages et du temps libre.