Rapport de stage Société ALTADIS
Remerciement

Au terme de mon stage d’initiation, je tiens à exprimer mes remerciements et ma reconnaissance à Mr le Directeur de l’E.S.T de CASA, ainsi qu’à tous mes  formateurs qui  m’ont tracé le bon chemin d’apprentissage.
             
Je profite de cette occasion pour présenter également mes vifs remerciements à tous les responsables et à tous les agents de cette honorable société pour l’aide et le soutien qu’ils n’ont cessé de m’apporter durant toute la période de stage.


INTRODUCTION

Ce stage est une première expérience dans l’entreprise, il me permet donc d’établir un lien entre la théorie et la pratique, d’acquérir de nouvelles connaissances, d’appréhender de nouvelles techniques et de développer ma spécialité.
La formation professionnelle des Techniciens Supérieurs comporte d’un côté l’acquisition d’un ensemble de
connaissances théoriques et pratiques concernant la spécialité, et de l’autre côté, elle consiste à effectuer obligatoirement deux stages pendant les deux années de formation, en vue d’améliorer les connaissances techniques des stagiaires et d’acquérir une compétence pratique professionnelle.
En effet, mon stage d’initiation a eu lieu à la Société Industrielle  ALTADIS -AIN HARROUDA, dont je décris d’abord l’organisation et les étapes de production, ensuite j’aborderai mon expérience du stage en détaillant le sujet que j’ai traité durant cette période de stage.


SOMMAIRE:
Présentation de la société ………………………………………………………………………….........4
v Présentation……...…………………………………………………………………………………..4
v Fiche technique……………………………………………………………………………………...5
v Historique…………………………………………………………………………………................5
v Organigramme de la société ………………………………………………………………………...7
v Activités d’ALTADIS Maroc………………………………….........................................................7
Ø  Production de cigarettes…....................................................................................................8
Ø  Vente de cigarette………………………………………………………………………….9
Ø  Logistique et Instauration de distribution capillaire …………………………..................10
A propos de tabac………………………………………………...........................................................11
Description de processus de production…………………………………………………….................12
v Préparation………….……………………………………………………………………………...12
v Confection……………………………………………………………………….............................13
Ø  VE………………………………………………………………………………...............13
Ø  SE…………………………………………………………………………………………14
Ø  MAX……………………………………………………………………………...............15
Ø  HCF………………………………………………….........................................................16
v Paquetage…………………………………………………..............................................................18
Ø  Schéma bloc………………………………………………................................................18
Ø  Principe de fonctionnement………………………………………………………………19
Etude des inverseurs …………………………………………………………………………………..20
Ø  Définition…………………………………………………………………………………20
Ø  Types d’inverseurs au parc machin d’AIN HAROUDA…………………………………21
Ø  Mode d’emploi……………………………………………………………………………21
Ø  Chaine cinématique ...…………………………………………………………………….22
Etude phase de préparation………………………………………………………………….................23
Ø  Démontage de barillet de la machine……………………………………………………..23
Ø  Désassemblage du barillet……………...………………………………………...............24
Ø  Pièces d’inverseur………………………………………………………………...............25
Ø  Pièces de rechange…………………………………………………...…………………...28
Ø  Assemblage du barillet …………………………………………………………………...29
Ø  Repose de barillet sur machine et réglages……………………………………………….31
Ø  Réglage d’inverseur………………………………………………………………………32
Ø  Préparation du barillet en vue réglage……………………………………………………32
Synchronisation………………………………………………………………………………………..33
Ø  Réglage des alvéoles de transfert…………………………………………………………33
Ø  Réglages des bras de retournement……………………………………………………….34
Ø  Réglage de transfert de cigarette………………………………………………………….35
Amélioration processus d’exploitation………………………………………………………………..36
Ø  Problèmes au niveau inverseur ………………...………………………………………...36
Ø  Cause……………………………………………………………………………………...36
Ø  Solution…………………………………………………………………………………..36
Travaille effectué durant la période du stage………………………………………………………….37
Conclusion…………………………………………………………………………………..…………38

Présentation de la société
Présentation :

L’unité ALTADIS d’AIN HAROUDA est étalée sur une superficie de plus de 10 hectares, c’est la plus importante des unités de production spécialisées dans la fabrication des cigarettes au MAROC.
Inauguré en juillet 1994, l’usine produit un peu prés de 2 380 500 paquets de cigarettes par jour destinées aux marques ; Marquise, Fortuna, Gauloise, Marvell,  Maghreb, Olympique bleu et dernièrement Marlboro mais seulement la marque Marquise qui connaît un taux trop élevé de production .L’usine fonctionne 24h/24h ,6jours/7 et possède un effectif de 425 personnes.
L’usine d’AIN HAROUDA, première de son genre en Afrique respectant les normes internationales de la qualité et assurant l’autosuffisance en matière de production de certaines matières, son rôle dans l’essor qualitatif et quantitatif de la production n’est plus à démontrer. Bien qu’il n’ait pas encore atteint le plein régime, la réalisation augure d’un avenir prometteur. (Voir photo au -dessous) 




Fiche technique
Raison social :
  Régie des tabacs (groupe ALTADIS).
 Activité :
  Fabrication des cigarettes.
 Siege sociale :
  87, Rue El Figuigui, Casablanca.
 Usines :
  Tetoun, Kenitra, El Modzine, Casablanca, Ain Harouda.
 Forme juridique :
  S.A
 TEL :
  022.85.90.00
 Capital :
  712 000 000 DH
 Registre de commerce :
  30087.
 Identification fiscal :
  02500911.
 Patente :
  34450800.                                                                                   
 CNSS :
  1556531


Historique
Bien qu’originaire d’Amérique, le tabac était connu au Maroc il y a plusieurs siècles. Il y fut introduit vers la fin du 16ème siècle par les commerçants de Tombouctou. On le cultivait dans plusieurs régions.
L’institutionnalisation du commerce de tabacs remonte à l’époque de Moulay Abderrahmane (1822-1859) qui en a érigé le commerce en monopole afin de faire face aux dépenses militaires. En 1906, l’acte d’Algesiras précise les conditions relatives au monopole des tabacs
Au Maroc (articles 72, 73 et 74). Les dispositions préconisées par ces articles coïncident avec le « principe de la porte ouverte » sans inégalités et la volonté d’assurer à l’empire Chérifien quelques ressources permettant de garantir les emprunts auprès des Etats européens.
En 1910, l’adjudication est attribuée au Sieur Léon Neil. Celui-ci transfère  ses  droits à la Société International  de Régie Cointéressée des Tabacs au Maroc, société de droit français créée en 1911. Le monopole était attribué en concession, pour une période de 40 ans avec la possibilité d’achat par l’Etat marocain au bout de 20 ans.
 La société internationale Commença par l’implantation d’une usine à Tanger.
 En 1931, une convention est conclue entre l’Etat marocain et la Société Internationale suite à quoi sont édifiées deux manufactures à Casablanca et Kenitra et une ferme expérimentale à El Moudzine.
En 1959, le Gouvernement marocain rachète le monopole de l’ex-zone Nord au concessionnaire espagnol pour le donner en gérance à la Société Internationale.
                                                                                                                                                        En 1967, l’Etat marocain a décidé de ne pas renouveler la concession. Il a opté pour la création d’une Société anonyme « REGIE DES TABACS » avec laquelle une convention fut conclue le 31 décembre 1967. Ce faisant et conformément à la politique qu’il a menée depuis l’indépendance, l’Etat a rompu depuis cette date avec la concession privée pour adopter la concession publique.
 C’est ainsi que la Régie des Tabacs est devenue une Société anonyme dont le capital est entièrement souscrite par l’Etat. Cette Société a pour objet l’exploitation et la vente des tabacs.
Par la suite, la Régie des Tabacs a connu une vaste extension quand à son infrastructure, ses équipements productifs, son facteur humain, ses Centres de Culture et son réseau commercial. Quatre réalisations importantes méritent cependant d’être signalées :
Ø  En 1984, l’inauguration de la Manufacture d’Agadir ;
Ø En 1994, un projet technologique sans précédent fut entrepris par l’inauguration de la manufacture d’AIN HARROUDA ;
Ø  En 1995, l’inauguration du centre de battage à  El Moudzine ; 
Ø  En 2003, la privatisation de 80%du capital de la régie des tabacs par la société franco-espagnol  ALTADIS   
Organigramme de la société :    

DTP       :        Direction Technique de Production.
DPL       :        Département Planification Logistique.
CG         :        Contrôle Gestion.
RH         :        Ressources Humaines.
DQDP   :        Direction Qualité Développement Produit.



Indûment connue par la majorité au Maroc comme uniquement un fabriquant de cigarettes, ALTADIS Maroc opère dans plusieurs activités qui ne tournent pas toutes autour du tabac, ce qui était aussi le cas pour la régie des tabacs.           
En fait, l’activité d’ALTADIS Maroc peut être divisé en trois grands secteurs à savoir la production de cigarettes, la distribution et vente de cigares et cigarillos, la logistique (distribution des produits tabacs ou hors tabacs) et enfin la culture du tabac.


Production de cigarettes :
ALTADIS Maroc produit trois catégories de cigarettes. Le critère de distinction entre elles se limite à la taille même des cigarettes.
            Ainsi, on distingue :
o  La catégorie 64 mm : dédié uniquement aux cigarettes brunes.

o  La catégorie 83 mm: c’est le groupe dont la production est la plus large. Il concerne les cigarettes blondes toutes marques confondues.

o  La catégorie super ou 100 mm : groupe dont la production est très réduite. Il concerne essentiellement la marque MARQUISE.

Cependant dans notre présentation des produits de l’entreprise, on les classera selon si ceux sont des cigarettes blondes ou brunes, et ce pour un souci de clarté.



Les cigarettes blondes :

La marque phare de la société reste bien évidemment « MARQUISE » qui s’accapare à peu près 57% de parts de marché en volume et 41% en valeur.


           
A côté de « MARQUISE », on trouve encore des marques comme « Marvel » qui étaient produites par la régie des tabacs mais dont l’évolution des ventes est négative depuis quelques temps, ALTADIS a stoppé sa production.
ALTADIS a introduit au sein de sa filiale marocaine certaines marques de renommée internationale, et qui connaissent beaucoup de succès notamment dans les pays européens comme « Fortuna », « Gauloises ».







                                                                                                         
           
Les cigarettes brunes :

En ce qui concerne les cigarettes brunes, le portefeuille de l’entreprise est constitué essentiellement  de trois marques à savoir « Olympique » « Casa », et « Maghreb ».
Là aussi, et comme ce qui est le cas pour « Marquise » dans les cigarettes blondes, c’est la marque « Olympique » qui se distingue en totalisant des parts de marché de 28.5% en volume et 11.3% en valeur.
« Casa » qui a dominé pour longtemps le marché marocain, connaît un grand recul au profit de « Olympique » à cause notamment de sa composition très concentrée entrainant des complications médicales assez sérieuses. 

  

Vente de cigares et cigarillos

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, la section cigares a connu une importante évolution au Maroc.
En effet, et selon plusieurs sondages menés et dont les résultats sont apparus notamment dans la vie économique, les marocains prennent de plus en plus plaisir à consommer ce produit nouveau, étranger aux habitudes marocaines.
Ainsi ALTADIS Maroc a réalisé une progression de 36% concernant les ventes de cigares et cigarillos, soit à peu près quelques 3.8 millions d’unités vendues en 2005.
Cependant la section cigare au Maroc est encore à ses débuts et donc ne représente pas une grande partie du chiffre d’affaires économique réalisé.
Aussi, il est à noter que la totalité des produits vendus à l’échelle nationale est exportée des autres filiales ALTADIS et principalement les filiales espagnoles.


La logistique

La troisième activité sur laquelle opère ALTADIS Maroc à l’instar de ses homologues étrangères est la logistique ou encore la distribution.
Cette activité qui est venu en continuation de ce qui se faisait par la régie des tabacs, ne concernait à ses débuts que la distribution des produits de l’entreprise à savoir les cigarettes blondes et brunes essentiellement.
Cependant, depuis quelques mois cette activité s’est vue s’agrandir et se diversifier en touchant différents produits en relation avec les cigarettes en attendant qu’elle se transforme comme en Espagne ou en France en une véritable distribution générale concernant divers produits.
L'activité distribution a bénéficié de l'expertise du groupe dans ce domaine :
o  Extension de l’activité aux produits hors tabacs : Papier à cigarettes, cartes téléphoniques prépayées, timbres postaux, articles fumeur…

Instauration du système de distribution capillaire

o  Informatisation des transactions
o   
o  Développement du partenariat avec les débitants à travers le programme de fidélisation Wafaa
o  Modernisation des infrastructures 

Ainsi, ALTADIS Maroc distribue maintenant des produits comme les briquets, les allumettes, les papiers de cigarettes. Aussi, les activités de logistique généraliste progressent à un rythme soutenu. Au cours des neuf premiers mois de 2006, la filiale marocaine a distribué 27 millions de cartes téléphoniques (+ 75,3 %) et elle élargit actuellement son offre de produits, en particulier dans services de paiement électronique (initialement avec Maroc Telecom).




A PROPOS DU TABAC
Le tabac, plante herbacée de la famille des solanacées, cultivée pour ses feuilles riches en nicotine, utilisées pour fumer, pour chiquer et pour priser. Cette espèce atteint entre 1 et 3 m de haut et donne dix à vingt larges feuilles pouvant atteindre 80cm de long sur 40cm de large, disposée en alternance sur une tige centrale.
Le produit cigarette et plus particulièrement le cigare alimentent dans les proportions les plus grandes la curiosité des uns et des autres. Personnellement, un faisceau d’interrogations m’a souvent effleuré l’esprit, et mon stage à ALTADIS Maroc est intervenu à point pour désambiguïser ce produit « mystérieux ».
En fait, pour produire les larges feuilles fines de la robe des cigares, de grandes marquises sont installées au dessus des champs.
Afin de concentrer la croissance dans les feuilles des variétés à grandes feuilles, le sommet du plant est recouvert avant la floraison. Les feuilles sont fréquemment récoltées à la main à mesure qu’elles parviennent à maturité sur la tige.
Les feuilles sont ensuite suspendues dans des hangars et traitées à l’air, au feu, ou à la chaleur de sorte que chaque variété se colore et sèche jusqu’à acquérir les caractéristiques qui en sont attendues.
Le traitement à l’air, utilisé pour de nombreux tabacs à cigarettes et à cigares, prend de six à huit semaines. Lors du traitement par le feu, la fumée pénètre dans les feuilles ; pour le traitement à la chaleur, celle-ci (autrefois dirigée par des conduits à partir des foyers allumés) est appliquée soigneusement afin que les feuilles fermentent et sèchent correctement.
Après traitement, les feuilles sont calibrées, souvent en fonction de leur position sur le plant, de leur couleur, de leur taille et d’autres caractéristiques, avant d’être mises en balles et expédiées dans des entrepôts pour la vente.
C’est à ce stade que l’on peut vraiment situer le champ d’action d’Altadis, hormis le fait qu’elle commence à assurer son propre approvisionnement en tabacs marocains à concurrence de 40% de ses besoins grâce à la tabaculture.




DESCRIPTION DU PROCESSUS DE PRODUCTION

La production à l’usine d’AIN HAROUDA passe par trois étapes principales :

1.      Préparation :
L’atelier préparation générale procède à la préparation et le traitement du tabac (pesage, hachage, humidification, sauçage, toasting,….) afin qu’il soit prêt (scaferlati) à l’utilisation par l’atelier Confection suivant le besoin de la production.



Scaferlati : tabac traité et prêt à être fumé

2.      La confection :

Une fois la phase préparation générale achevée, le tabac est prêt à être utilisé. Grâce à des conduites d’air aspiratrices, le tabac traverse l’atelier des masses (lieu de stockage des tabacs traités) pour arriver aux lignes de confection dont je me suis affecté.
Signalons que cet atelier travail 24H/24, 6J/7 et que trois équipes passent le relais pour couvrir le temps de production 8 heures pour chaque équipe.
La confection se fait par un bloc machines qui se compose de quatre grandes parties.

VE : Unité de distribution
·      Réception de scaferlati par aspiration du tabac stocké dans les box à la préparation.
·      Attraction de tous les objets et parasites métallique par aimantation.
·      extraction des buches et filtrage de scaferlati pour que les racines  et déchets lourd tombent et pour que les feuilles hachée du tabac passe à l’aide d’une petite soufflerie avec une pression de  «12 mbar »
·      transport du tabac à l’aide d’un ruban perforé en nylon.  
·      seulement la quantité nécessaire est conservée, selon le poids choisi pour la confection des cigarettes. Cette tache et effectué à l’aide d’un système de contrôle de poids et des disques ecréteurs.



SE : Unité de formation du boudin
·      installation des bobines de papier cigarettes
·      réception de tabac filtré et prêt à être confectionner
·      impression de la marque (MARQUISE, FORTUNA, MARLBORO, etc.) sur papiers cigarettes
·      formation et enroulage  du papier cigarette autour du tabac à l’aide de ruban cigarettes,  prise de la colle  et séchage de cette dernière sur papier cigarette pour formation du boudin à un diamètre voulu (Boudin cigarette continue sans filtre).
A l’aide d’un plateau rotatif porte couteaux (deux) on coupe le boudin pour avoir des bâtonnets double cigarettes (126mm), puis en fait  la transmission de ces doubles bâtonnets de la SE vers la MAX.


MAX : Unité d’assemblage des filtres


·      La SE transmet les cigarettes double longueur à la MAX, un couteau les sectionne. Les deux cigarettes (sans filtre) obtenues sont orientées dans chaque alvéole du barillet d’écartement de telle sorte qu’il soit possible d’intercaler un filtre double longueur.
·      Le rouleau des manchettes colle une manchette sur chaque filtre double longueur inséré entre les deux cigarettes ; une cigarette avec filtre double longueur est ainsi obtenue.
·      Une phase de roulage des cigarettes double longueur par l’intermédiaire d’une main roulante chauffée à 150°c.
·      Un couteau sectionne la cigarette filtre double, donc on obtiendra deux cigarettes, mais elles ne sont pas orientées en même sens pour les introduire au niveau paquets; donc dans se cas le barillet inverseur intervient et inverse une cigarette soit celle de filtre orienté vers l’avant soit l’autre et c’est sur ce barillet que j’ai fait mon rapport.
·      Une vanne éjecte les cigarettes incorrectes, les autres cigarettes sont acheminées vers le ramasseur.




HCF : unité de ramassage de cigarette :


·         Chargement des bateaux vides est déplacement de ces derniers à l’aide d’un tapis roulant.
·         Des que le bateau est présent le chargement de ce dernier est déclencher, les cigarettes remplissent le bateau puis il se dégage dés qu’il reçoit la contité déterminer comme sur la photo qui suit. 
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