بحث عن السينما الفرنسية

Le cinéma est un art du spectacle. En français, il est couramment désigné comme le « septième art », d'après l'expression du critique Ricciotto Canudo dans les années 19201. L’art cinématographique se caractérise par  le spectacle proposé au public sous la forme d’un film, c’est-à-dire d’un récit (fictionnel ou documentaire), véhiculé par un support (pellicule souple, bande magnétique, contenant numérique) qui est enregistré puis lu par un mécanisme continu ou intermittent qui crée l’illusion d’images en mouvement, ou par un enregistrement et une lecture continus de données informatiques. La communication au public du spectacle enregistré, qui se différencie ainsi du spectacle vivant, se fait à l’origine par l’éclairement à travers le support, le passage de la lumière par un jeu de miroirs ou/et des lentilles optiques, et la projection de ce faisceau lumineux sur un écran transparent (Émile Reynaud, Thomas Edison) ou opaque (frères Lumière), ou la diffusion du signal numérique sur un écran plasma ou à led. Au sens originel et limitatif, le cinéma est la projection en public d’un film sur un écran (en salle ou en plein-air). Dès Émile Reynaud, en 1892, les créateurs de films comprennent que le spectacle projeté gagne à être accompagné par une musique qui construit l’ambiance du récit, ou souligne chaque action représentée. Très rapidement, ils ajoutent des bruits provoqués par un assistant à l’occasion de chaque projection, et font commenter les actions par un bonimenteur présent lui aussi dans la salle. Depuis son invention, le cinéma est devenu à la fois un art populaire,  un divertissement, une industrie et un média. Il peut aussi être utilisé à des fins publicitaires, de propagande, de pédagogie ou de recherche scientifique.

Le cinéma est souvent considéré de nos jours uniquement comme un divertissement par une majorité de gens. D'autres le considèrent comme un art à part entière. Ce fossé se creuse de plus en plus et la fascination qu'exerce les produits Hollywoodiens et leurs dérivés européens (Besson, Annaud entres autres) s'accentue. De l'autre, il y a la prétention auteuriste (Nouvelle Vague...) où le récit devient une structure narcissique ou égotiste qui ne raconte plus rien que la petite vie du réalisateur ou de la mode du moment (C. Honoré). Or, l'art a toujours été la vision personnelle et unique d'un créateur dans son appréhension du réel. Le cinéma, lui, "art" récent est né en pleine révolution industrielle et s'est donc retrouvé, dès sa création, parti prenante de cette industrie, assujetti à cette notion de rentabilité par la spécificité des moyens qu'il met en oeuvre. Il est vrai aussi qu'il  est l'art qui produit un effet de réel tel qu'il semble difficile de s'écarter d'un certain réalisme. Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres encore, il est devenu un art dit "populaire", voulant toucher le plus grand nombre de personnes possibles au détriment de la spécificité de son langage. Pourtant, de nombreux cinéastes ont su démontrer qu'il pouvait être un art à part entière comme la littérature ou la peinture. On n'est pas encore sorti de ce débat.

Il est donc bien clair pour ma part que le cinéma reste "handicapé" quant à son originalité propre. Les sommes énormes (sans oublier le salaire des "stars") engagés lors d'un tournage ne facilitent pas son plein épanouissement. C'est au spectateur de comprendre qu'il n'a pas grand chose à gagner en terme de rêves à voir se multiplier des films coulés dans le même moule hollywoodiens ou auteuristes. Et d'abord quel rêve ? Le rêve qui permet de nous échapper du réel, de le fuir ? C'est bien comme cela qu'on l'entend généralement. Mais est-ce bien un rêve ? Ou alors le véritable rêve serait-il de nous réconcilier avec le réel, puisque nous y vivons chaque jour, d'en découvrir les multiples aspects, les différentes facettes et ambiguités ?
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