LES LOIS GENERALES DE LA COMMUNICATION
Définition : le verbe communiquer ne signifie pas seulement transmettre.
Son origine latin nous apprend qu’il signifie « être en relation avec ». On l’utilise aussi dans le sens de mettre en commun, échanger, partager, consulter, conférer, participer. Communiquer, c’est
donc être reçu et recevoir. Or, on est « reçu » avec le cadre de référence de l’autre et on comprend soit en utilisant notre propre cadre de référence, soit en essayant d’imaginer le cadre de référence de l’autre.
Ainsi, on peut définir la communication comme étant un processus interactif et dynamique d’émission et de réception de messages.
Lois générales de la communication.
Ce processus particulier qu’est la communication est soumis à certaines lois générales, que vous découvrirez ci-dessous et dont vous pouvez vérifier l’exactitude dans votre propre expérience.
La communication peut être volontaire ou involontaire.
C’est connu, les mots « dépassent » parfois la pensée, par exemple sous le coup de l’émotion.
Il serait cependant plus juste de dire ici que vu son intensité, l’émotion a été communiquée involontairement et à un point tel que sa présence a modifié le message (idée) que l’on voulait émettre. Une fois l’émotion ainsi exprimée, et de ce fait atténué, on aurait
goût de nuancer son message. Par ailleurs nous ne savons pas toujours qui est éventuellement en mesure de capter ou de recevoir notre message ; il semble que « les murs ont des oreilles ».
Enfin, il nous arrive d’émettre involontairement des quantités de messages verbaux ; si votre mauvaise humeur vous échappe en certaines occasions, elle peut toutefois être perçue par un
observateur attentif.
Il nous est impossible de ne pas communiquer.
On peut décider de ne pas parler, mais cette décision communique quelque chose (colère, peur, culpabilité, manque de confiance, etc.). De plus, les expressions de notre visage,
notre attitude, nos gestes, nos postures, nos comportements et notre façon de nous habiller parlent à notre place.
C’est tout l’univers du non verbal que vous explorez plus en détail dans ce chapitre. Par exemple, le silence d’un ami traduit-il son enchantement, son malaise, sa colère ou sa fatigue ? Le message est parfois mal compris, mais la communication demeure
toujours présente.
La communication est unique et irréversible.
Ce qui est dit est dit ; on ne peut l’effacer. Tout au plus, on pourra le nuancer ou l’expliquer pour le rendre plus compréhensible. On ne peut pas non plus recréer une situation de communication du simple fait que les interlocuteurs ne sont plus exactement ce qu’ils
étaient il y a une semaine. Le grand sourire qui a fait un petit miracle avec telle personne dans tel contexte pourrait vous attirer des ennuis avec une autre personne dans un autre contexte.
Limites.
Un certain nombre de croyances erronées circulent au sujet de la communication. Les connaître est aussi important que de comprendre ses principes de base si on veut améliorer
comme communicateur.
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