Conformité, transparence et gouvernance 

 

 

 


 

 

Conformité, transparence et gouvernance

La volonté politique est une condition nécessaire pour un

développement en matière d’urbanisme et de construction

durables. Elle propose le cadre de la réflexion, fixe les

règles du jeu, incite les acteurs à faire face à leurs

responsabilités à l’instar du référentiel habitat durable du

Grand Lyon. Mais ces cadres, règlements et législations,

s’ils peuvent être de véritables moteurs lorsqu’ils font

appel à la créativité et fixent des objectifs de résultats,

sont aussi contre-productifs lorsqu’ils revêtent les formes

de la technocratie, se figent sur des objectifs de moyens

et quand ils s’empilent sans fin.

Que ce soit en matière d’accessibilité au logement des

personnes à mobilité réduite, de maîtrise de l’énergie, de

gestion de l’eau et des déchets, de choix des matériaux,

etc. les architectes seront les garants de l’application

des choix des élus et pourront d’autant plus l’être qu’ils

auront participé à la décision et que leurs apports

techniques et créatifs seront sollicités.

Par des prototypes comme BedZed ou les maisons

passives des Hauts de Feuilly, les architectes montrent

que leurs travaux aident à tester des innovations et à faire

évoluer la réglementation. Certains

retours d’expériences montrent aussi

comment l’excès de normalisations et

de procédures paralyse certains projets

expérimentaux - comme cela a pu être

vécu à Salvatierra - et découragent

l’initiative et l’application de solutions

alternatives.

Si les architectes s’engagent à être en

« conformité », ils souhaitent aussi la

diffusion des réflexes d’évaluation et

la transparence à chaque étape des

projets ainsi que l’a réalisé la Maison

de l’Habitat et du Cadre de Vie de

Clermont-Ferrand.

Vue d’une maison passive depuis le jardin, ZAC des Hauts de Feuilly,

Arch. Atelier Thierry Roche & Ass., livraison fi n 2008

 

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