IMPERIAL TOBACCO SOCIETE MAROCAINE DES TABACS
Sommaire :
Remerciements ………………………………………………………………………..2
Introduction…………………………………………………………………………….. 3
Le tabac…………………………………………………………………………………….4
Présentation de la société…………………………………………………………5
Historique………………………………………………………………………………….6
Les moteurs……………………………………………………………………………..15
Démarrage des moteurs asynchrones……………………………………… 27
Les schémas du moteur triphasé asynchrone……………………………30
Les Pannes………………………………………………………………………………. 34
Conclusion………………………………………………………………………………..36
Remerciements :
Avant d’entamer ce rapport, je tiens à remercier la Société Marocaine des Tabacs pour le fait de m’avoir donné une telle opportunité d’entrer dans le monde du travail et voir de près son processus.
Je remercie Mr CHADERY responsable des ressources humaines d’Imperial Tobacco.
Ainsi Mr Hicham BIROUK, chef de maintenance électrique, mon encadrant pour son effort, son encouragement, son aide, son soutien par le biais d’explication du processus de travail durant toute cette période d’apprentissage.
Sans oublier Mr AzzedineLAHLIOUIet Mr Youssef ERRAJIà qui je dois beaucoup pour leurs aides et qui ont répondu à toutes mes questions. Mr ATYA qui m’a accompagné tout au long de ce trajet et qui m’a soutenu moralement.
Je souhaite aussi présenter mes remerciements à toutes personnes de l’équipe de la société marocaine des tabacs qui m’a aidé de près ou de loin à compléter ce stage en toute sécurité.
Introduction :
Mon premier stage, qui a eu lieu à la Société Marocaine des Tabacs, va me permettre d’acquérir mes connaissances théoriques dans ce monde de pratique, ainsi d’appréhender de nouvelles techniques importantes au développement de nos capacités.
Dans ce rapport j vais aborder tout d’abords une présentation générale sur la société Imperial Tobacco, puis tous travaux exécutés au sein de l’usine, et dont mon projet sur les moteurs électriques et leurs mode de démarrage.
Le tabac, plante herbacée de la famille des solanacées, cultivée pour ses feuilles riches en nicotine, utilisées pour fumer, pour chiquer et pour priser. Cette espèce atteint entre 1 et 3 m de haut et donne dix à vingt larges feuilles pouvant atteindre 80cm de long sur 40cm de large, disposée en alternance sur une tige centrale.
Le produit cigarette et plus particulièrement le cigare alimentent dans les proportions les plus grandes la curiosité des uns et des autres. Personnellement, un faisceau d’interrogations m’a souvent effleuré l’esprit, et mon stage à Altadis Maroc est intervenu à point pour désambiguïser ce produit « mystérieux ».
En fait, pour produire les larges feuilles fines de la robe des cigares, de grandes marquises sont installées au dessus des champs.
Afin de concentrer la croissance dans les feuilles des variétés à grandes feuilles, le sommet du plant est recouvert avant la floraison. Les feuilles sont fréquemment récoltées à la main à mesure qu’elles parviennent à maturité sur la tige.
Les feuilles sont ensuite suspendues dans des hangars et traitées à l’air, au feu, ou à la chaleur de sorte que chaque variété se colore et sèche jusqu’à acquérir les caractéristiques qui en sont attendues.
Le traitement à l’air, utilisé pour de nombreux tabacs à cigarettes et à cigares, prend de six à huit semaines. Lors du traitement par le feu, la fumée pénètre dans les feuilles ; pour le traitement à la chaleur, celle-ci (autrefois dirigée par des conduits à partir des foyers allumés) est appliquée soigneusement afin que les feuilles fermentent et sèchent correctement.
Après traitement, les feuilles sont calibrées, souvent en fonction de leur position sur le plant, de leur couleur, de leur taille et d’autres caractéristiques, avant d’être mises en balles et expédiées dans des entrepôts pour la vente.
C’est à ce stade que l’on peut vraiment situer le champ d’action d’Altadis, hormis le fait qu’elle commence à assurer son propre approvisionnement en tabacs marocains à concurrence de 40% de ses besoins grâce à la tabaculture.
Le Groupe Imperial Tobacco a été fondé en 1901 à Bristol en Angleterre. Le groupe résulte d’une amalgamation et fusion de 13 compagnies de tabacs. « The British American Tobacco Compagnie » fut formé en 1902 suite à un accord de fusion entre des entreprises américaines de tabac et Imperial Tobacco. La société changea de dénomination et devint « Imperial Group », du fait de la diversité des produits.
Il acquit en 2003 « Reemtsmacigarettenfabriken GMBH », entreprise allemande de tabacs. Afin d’opérer dans les différentes parties du monde, Imperial Tobacco trouva un accord d’achat avec le groupe franco-espagnol « ALTADIS ». Il devint ainsi le quatrième producteur mondial de tabacs et premier dans l’industrie du cigare.
Le Groupe opère dans plus de 130 pays. Il occupe en Europe le marché anglais, français, italien, espagnol, belge, ainsi que d’autres. La société occupe la majeure partie du continent Asiatique et Américain ainsi que l'Australie. Concernant le continent Africain, Imperial Tobacco Group n'opère que dans huit pays. Imperial Tobacco groupe emploie plus de 38,000 personnes à travers le monde. La société obtient un chiffre d'affaire annuel de 28.173 millions de livre en 2010. Elle possède et vend plusieurs produits comme les cigarettes, cigares, et des produits dérives tels que les tabacs à roule et les briques.
Historique :
- Avant 1900 :Introduction du tabac au Maroc et institution de sa commercialisation.
- En 1906 :Fixation des conditions relatives au monopole des tabacs au Maroc par l’acte d’Algesiras dans ses articles 72, 73 et 74. Les dispositions préconisées par ces articles coïncident avec le « principe de la porte ouverte » sans inégalités et la volonté d’assurer à l’empire Chérifien quelques ressources permettant de garantir les emprunts auprès des Etats européens.
- En 1910 :Sieur Léon Neil se voit attribuer une adjudication, à la suite de laquelle, il transfère ses droits à la Société Internationale de Régie cointéressée des Tabacs au Maroc, société de droit français.
- En 1911 :La société internationale de régie cointéressée des tabacs au Maroc implante une usine à Tanger.
- En 1931 :Suite à une convention entre l’Etat marocain et la société internationale, deux manufactures sont créées à Casablanca et Kenitra, ainsi qu’une ferme expérimentale à El Moudzine.
- En 1959 :L’Etat marocain rachète au concessionnaire espagnol l’usine de Tétouan et confie sa gérance à la société internationale.
- En 1967 :L’Etat marocain ne renouvelle pas la concession et crée la société anonyme publique « Régie des Tabacs (RTM)», dont il détient entièrement les actions. Une convention est conclue et porte sur le monopole de la culture, de l’achat, de la fabrication, et de la commercialisation des tabacs.
- En 1984 :Inauguration de la manufacture d’Agadir
- En 1994 :Inauguration du pôle industriel d’AIN HARROUDA
- En 2000 :Mise en harmonie des statuts de la régie des tabacs avec la loi 17/95 traitant sur les sociétés anonymes
- En 2002 :Adoption de la forme de société anonyme à Directoire et à Conseil de Surveillance
- En 2003 :Acquisition de 80% du capital de la régie des tabacs pour un montant avoisinant 1,3 milliards d’euros par le Groupe franco-espagnol ALTADIS, qui s'assure également les droits exclusifs pour l'importation et la vente de marques étrangères de cigarettes. Cette acquisition s’accompagne d’un changement et d’une dénomination de logo :
- En 2006 :L’état cède les 20% restants du capital de l’ancienne régie des tabacs pour un montant de 370 millions d’euros. Cette cession s’est également accompagnée par un changement de dénomination. Ainsi la RTM est devenue en juillet 2006 Altadis Maroc.
- En janvier 2008 :ALTADIS a été acheté rachetée par le groupe britannique Imperial Tobacco.
- Février 2009 :Philip Morris International et Imperial Tobacco ont conclu un accord stratégique. la filiale marocaine qui se chargeait de l’importation et la distribution des marques de Philip Morris au Maroc, commence à fabriquer Marlboro ainsi que certaines autres marques de PMI dans son usine d’Ain Harrouda et les distribue sue le marché local.
Nom
Imperial Tobacco Maroc
Forme juridique
Société Anonyme
Effectif
1500 employés
Activité
Agro-alimentaire
Siège
Direction générale, 87 Rue Ahmed El Figuigui, Casablanca
Date de création
1910
Appartenance
Groupe Imperial Tobacco
Capital social
712 000 000 Dhs
Chiffres d’affaires
123 440 000 MAD
De par son chiffre d’affaire, Imperial Tobacco Maroc est la 5ème plus grande entreprise du Maroc et la 1ère sur le secteur agroalimentaire. Elle représente l’unique débouché de la filière de la tabaculture marocaine.
Elle opère dans le domaine de la culture du tabac, fabrication, commercialisation de produits du tabac, distribution. Première entreprise agro-alimentaire du Royaume, Imperial Tobacco Maroc est l’unique débouché de la filière de la tabaculture marocaine.
1. Les activités de la société :
A. Production de cigarettes :
Imperial Tobacco Maroc produit trois catégories de cigarettes. Le critère de distinction est la taille des cigarettes. Nous pouvons donc distinguer :
Ø La catégorie 64 mm: elle est dédiée uniquement aux cigarettes brunes.
Ø La catégorie 84 mm: c’est le groupe dont la production est la plus large. Elle concerne les cigarettes blondes toutes marques confondues.
Ø La catégorie super ou 124 mm: elle représente le groupe dont la production est très réduite et concerne essentiellement la marque Marlboro.
Les cigarettes blondes
La marque phare de la société « MARQUISE » s’accapare à peu près 57% de parts de marché en volume et 41% en valeur.
La société mère a introduit au sein de la filiale marocaine, certaines marques de renommée internationale, connaissant beaucoup de succès notamment dans les pays européens comme « Fortuna », « Gauloises » et « Marlboro ».
Figure 1 : les marques qui ont des tabacs blonde.
· les cigarettes brunes :
Concernant les cigarettes brunes, le portefeuille de l’entreprise se constitue essentiellement de « Casa », et de « Maghreb » et d’ « Olympique », qui se distingue en totalisant des parts de marché de 28,5% en volume et 11,3% en valeur, ou encore « Gitanes ».
Figure 2 : les marques qui ont des tabacs brunes
· Cigares et cigarillos :
Imperial Tobacco, grâce à l’élargissement de son portefeuille aux marques prestigieuses du groupe a enregistré une belle performance sur le marché des cigares.
Cet élargissement a permis l’enregistrement d’une progression remarquable des ventes de cigares.
A. Logistique et distribution :
La société a diversifié ses activités logistiques, en se positionnant comme acteur de premier rang. Fort de son accès à un réseau de plus de 21 000 points de ventes et de son partenariat avec les buralistes, la société a développé des activités hors tabacs.
Plus de 130 millions de dirhams ont été investis pour transformer les 27 entrepôts en un véritable réseau logistique de magasins cash & carry, dans lesquels les buralistes peuvent s’approvisionner en libre-service.
UNITE AIN HARROUDA
L’unité Ain Harrouda (UAH) est la plus importante des unités de production spécialisées dans la fabrication des cigarettes au Maroc.
Première en son genre en Afrique, elle respecte les normes internationales de la qualité et assure l’autosuffisance en matière de production de certaines matières, son rôles dans l’essor qualitatif et quantitatif de la production n’est pas à démontrer. Bien qu’il n’ait pas encore atteint le plein régime, la réalisation augure d’un avenir prometteur.
Cette unité comprend une grande chaîne de production, équipée de matériels performants permettant d’améliorer le gain de productivité. Elle assure le développement et la production de prés de 2 millions de cigarettes par jour de marque marocaines type :
· Marquise
· Marvel
· News
· Olympic Bleu
· Gauloise
· Fortuna
L’usine est composée de deux ateliers :
· Atelier Préparation Générale (APG)
· Atelier Confection Paquetage (ACP)
Elle fonctionne 24H/24, 6J/7 et possède un effectif de 350 personnes.
I- Les moteurs :
- Moteurs à courant continu.
- Moteurs à courant alternatif.
- Moteurs pas à pas (pas souvent utilisé).
- Moteur Brushless.
1- Moteur à courant continu :
Le moteur à courant continu est fréquemment employé en automatismes (par exemple, en robotique). Il est alimenté par une tension continue.
Ce moteur est composé des éléments suivants :
· Un inducteur, appelé aussi stator. Il est composé, soit d’aimants permanents, soit d’enroulements bobinés autour d’un élément immobile du stator. Il crée le champ magnétique dit statorique.
· Un induit appelé aussi rotor. Le rotor cylindrique est composé de tôles isolées entre elles et munies d’encoches dans lesquelles sont réparties les conducteurs. Parcourus par un courant, ceux-ci créent le champ magnétique dit rotorique.
· Un collecteur fixé à l’induit, il est en contact avec les charbons.
· Des charbons appelés aussi balais. Ils alimentent l’induit par le collecteur sur lequel ils frottent.
Son fonctionnement :
L’inducteur (ou stator) crée un champ magnétique fixe B. Ce stator peut être à << aimants permanents >> ou constitué (comme sur le schéma) d’électro-aimants.
L’induit (ou rotor) porte des conducteurs parcourus par un courant continu (alimentation du moteur) ; ces spires, soumises à des forces (forces dites << de Laplace>>), entraînent la rotation du rotor.
Il en résulte une variation du flux du champ magnétique à travers chaque spire ; elle engendre une f.é.m qui est << redressée>> par l’ensemble {collecteur+balais}.
La valeur moyenne E de cette f.é.m est proportionnelle à la vitesse angulaire de rotation Ω du rotor, au flux maximal du champ magnétique créé par l’inducteur à travers une spire ( Φ = B×S ) et à une constante K qui dépend des caractéristiques de la conception du moteur ( nombre de conducteurs, surface de chaque spire, nombre de paires de pôles,…)
2- Moteur à courant alternatif :
Plus de 95 % de l’énergie électrique est produite par des alternateurs : machines électromécaniques fournissant des tensions alternatives de fréquence proportionnelle à leur vitesse de rotation. Ces machines sont moins coûteuses et ont un meilleur rendement que les dynamos, machines qui délivrent des tensions continues (rendement de l'ordre de 95 % au lieu de 85 %).
a- Principe de l'alternateur :
Cette machine est constituée d'un rotor (partie tournante) et d'un stator (partie fixe).
Le rotor est l'inducteur.
Il peut être constitué d'un aimant permanent (générant donc un champ constant), dans ce cas la tension délivrée par la machine n'est pas réglable (si on ne tient pas compte des pertes dans les conducteurs) et sa valeur efficace et sa fréquence varient avec la vitesse de rotation.
Plus couramment un électroaimant assure l'induction. Ce bobinage est alimenté en courant continu, soit à l'aide d'un collecteur à bague rotatif (une double bague avec balais) amenant une source extérieure, soit par un excitateur à diodes tournantes et sans balais. Un système de régulation permet l'ajustement de la tension et de la phase du courant produit.
Le stator est l'induit. Il est constitué d'enroulements qui vont être le siège de courant électrique alternatif induit par la variation du flux du champ magnétique due au mouvement relatif de l'inducteur par rapport à l'induit.
b- Différents types d'alternateurs :
Alternateurs industriels :
Dans les alternateurs industriels, l'induit est constitué de trois enroulements disposés à 360°/3p (p : nombre de paires de pôles) soit 120° pour 1 paire de pôles et trois enroulements, qui fournissent un système de courants alternatifs triphasés.
Dans les centrales électriques thermiques (nucléaires ou classiques), une turbine à vapeur ou une turbine à gaz tournant à grande vitesse est couplée à un turboalternateur. Ce type de générateur tourne généralement à 1 500 tours par minute (rotor à 4 pôles) ou à 3 000 tours par minute (rotor à 2 pôles), pour les réseaux de distribution à 50 Hz. La puissance électrique fournie par un des turboalternateurs d'une centrale nucléaire peut atteindre 1 600 mégawatts.
Les centrales hydrauliques, dont les turbines tournent plus lentement, ont des rotors comportant un nombre important de pôles (14, 16 pôles). L'axe de rotation de l'arbre peut être vertical ou horizontal et le diamètre de cet arbre est grand.
Les gros groupes électrogènes utilisent généralement un moteur Diesel lent. Dans ce cas, le rotor de l'alternateur ressemble beaucoup à celui d'un alternateur hydraulique, avec un nombre élevé de pôles, un grand diamètre et un grand moment d'inertie absorbant les variations de vitesse de rotation de l'arbre du moteur Diesel.
Alternateurs domestiques :
Un alternateur de type « embarqué » (vue éclatée).
Dans les alternateurs domestiques (groupe électrogène monophasé), l'induit est constitué d'un seul enroulement.
Alternateurs embarqués :
Les alternateurs embarqués, entre autres sur les véhicules automobiles, sont des alternateurs triphasés munis d'un système de redressement (à diodes), qui délivre un courant continu sous une tension d'environ 14 V pour les voitures et 28 V pour les camions, fournissant l'énergie électrique du véhicule et rechargeant sa batterie visant à fournir l'énergie lorsque le moteur sera à l'arrêt. Il doit être associé à un régulateur de tension protégeant la batterie d'une surcharge. Les mal nommées "dynamos" de bicyclettes sont elles-aussi des alternateurs, dont l´inducteur est constitué d´un ou plusieurs aimants permanents.
Éolienne
Il faut noter que dans certains cas, par exemple sur certaines éoliennes, le rotor est externe et le stator est disposé au centre de la génératrice. Les pales de l'éolienne sont directement reliées au rotor.
3- Moteur pas à pas :
a- Avantages:
– Rotation constante pour chaque commande (précision meilleure
que 5% d’ un pas).
– Existence de couple à l’ arrêt.
– Contrôle de la position, de la vitesse et synchronisation de
plusieurs moteurs (pas de besoin de contre-réaction).
– Moteur sans balais.
b- Inconvénients:
– Plus difficile à faire fonctionner qu’un moteur à courant continu.
– Vitesse et couple relativement faible.
– Couple décroissant rapidement lorsque la vitesse augmente.
– Résonance mécanique.
c- Trois catégories de moteurs:
– A réluctance variable: On ne sent pas les pas.
A caractéristique électrique identique, un tel moteur est moins
puissant, mais plus rapide que les moteurs à aimant permanent.
Sans doute les plus anciens.
A aimants permanents: on sent les pas.
Ce sont des moteurs à faible coût de revient, et de résolution
moyenne (jusqu’ à 100 pas/tour).
– Les hybrides:
Ces moteurs combinent les 2 technologies précédentes, et sont plus
chers. Leur intérêt réside dans un meilleur couple, une vitesse plus
élevée, et une résolution de 100 à 400 pas/tour.
– Les moteurs les plus courants sont ceux à aimants permanents et les hybrides.
4- Le moteur brushless :
Le défaut principal des moteurs à courant continu est la présence des balais, qui engendrent des frottements, des parasites, et limitent la durée de vie du moteur par leur usure. Pour éviter tous ces problèmes on utilise des moteurs brushless, ou moteurs sans balais.
a- Composition du moteur Brushless :
Un moteur brushless comporte les mêmes éléments qu’un moteur à courant continu, excepté le collecteur, mais l’emplacement des bobines et des aimants permanents sont inversés. Le rotor est composé d’un ou plusieurs aimants permanents, et le stator de plusieurs bobinages.
b- Fonctionnement du moteur Brushless simple :
Les bobines sont alimentées de façon séquentielle. Cela crée un champ magnétique tournant à la même fréquence que les tensions d’alimentation. L’aimant permanent du rotor cherche à chaque instant à s’orienter dans le sens du champ. Pour que le moteur brushless tourne les tensions d’alimentation doivent être adaptées continuellement pour que le champ reste en avance sur la position du rotor, et ainsi créer un couple moteur.