Le conte est un récit court (en prose ou en vers), un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux ou du fantastique. Le conte est généralement destiné à distraire, à instruire en amusant.
Le mérite principal du conte consiste dans la variété et la vérité des peintures, la finesse de la plaisanterie, la vivacité et la convenance du style, le contraste piquant des événements.
Dans le conte, on n’observe ni unité de temps, ni unité d’action, ni unité de lieu. Le conte ouvre à l’imagination une vaste et libre carrière. Là, rien ne gêne l’auteur, qui peut prendre et déposer à son gré la baguette des fées, l’anneau des enchanteurs, et, s’élançant du monde idéal vers le monde réel, passer tour à tour du palais des rois à la chaumière du pauvre. Tout lui est permis pourvu qu’il amuse, et tant qu’il remplit cette condition, il n’accepte de lois que de son génie et du siècle dans lequel le hasard l’a placé.
Aperçu historique
À l’origine oral, le conte passe de la tradition populaire à la tradition littéraire. On a pu reconnaître des structures semblables entre les différents contes de l’Europe et de l’Inde. Ainsi, le conte schématise ses personnages, multiplie les péripéties initiatiques, sème sur le chemin du héros des obstacles, arme parfois les protagonistes de pouvoirs surnaturels. La finalité du conte est essentiellement morale ou philosophique. À l’issue du conte, le monde perturbé reprend un visage quotidien.
Les types de contes
Il existe plusieurs types de contes :
• le conte de fées, qui fleurit au XVIIe siècle sous les plumes de Mme d’Aulnoy et de Charles Perrault, présente, dans un cadre rêvé, une action schématique, des personnages en petit nombre facilement identifiables en « bons » et en « méchants », un propos éducatif ;
• le conte philosophique, que Voltaire a pratiqué dans Zadig, Micromégas, etc., présente des situations voisines du réel, des personnages quasi familiers ; il est le porte-parole des conceptions philosophiques de son auteur, l’exemple imagé de ses thèses ;
• le conte fantastique, voisin du conte de fées, en faveur auprès des romantiques (Nodier, Grimm, Hoffmann) puis des écrivains de la fin du XIXe siècle (Maupassant, Mérimée), s’alimente d’une équivoque entre le réel et l’irréel, guettant la faille du quotidien ;
• le conte noir (et aussi le conte d’horreur) utilise la forme du conte tout en cultivant l’illusion du réalisme, et en s’inspirant des thématiques proches du cinéma de genre ;
• le conte étiologique est un récit qui explique un phénomène de la vie ordinaire (pourquoi les oiseaux ont-ils des ailes ?) en le rapportant à une origine mythique ou fictive. C’est un type de récit très fréquent dans la tradition orale, mais beaucoup d’écrivains se sont saisi du genre (Ovide, Kipling, ect.) ;
• le conte plaisant ou facétieux qui veut amuser le lecteur ;
• le conte satirique veut l’amuser, mais aux dépens de quelqu’un ou de quelque chose. Le conte satirique vise à ridiculiser l’adversaire du héros.
De nos jours, si les écrivains produisent encore des contes, ils se sont peu à peu tournés vers la science-fiction.
Le mérite principal du conte consiste dans la variété et la vérité des peintures, la finesse de la plaisanterie, la vivacité et la convenance du style, le contraste piquant des événements.
Dans le conte, on n’observe ni unité de temps, ni unité d’action, ni unité de lieu. Le conte ouvre à l’imagination une vaste et libre carrière. Là, rien ne gêne l’auteur, qui peut prendre et déposer à son gré la baguette des fées, l’anneau des enchanteurs, et, s’élançant du monde idéal vers le monde réel, passer tour à tour du palais des rois à la chaumière du pauvre. Tout lui est permis pourvu qu’il amuse, et tant qu’il remplit cette condition, il n’accepte de lois que de son génie et du siècle dans lequel le hasard l’a placé.
Aperçu historique
À l’origine oral, le conte passe de la tradition populaire à la tradition littéraire. On a pu reconnaître des structures semblables entre les différents contes de l’Europe et de l’Inde. Ainsi, le conte schématise ses personnages, multiplie les péripéties initiatiques, sème sur le chemin du héros des obstacles, arme parfois les protagonistes de pouvoirs surnaturels. La finalité du conte est essentiellement morale ou philosophique. À l’issue du conte, le monde perturbé reprend un visage quotidien.
Les types de contes
Il existe plusieurs types de contes :
• le conte de fées, qui fleurit au XVIIe siècle sous les plumes de Mme d’Aulnoy et de Charles Perrault, présente, dans un cadre rêvé, une action schématique, des personnages en petit nombre facilement identifiables en « bons » et en « méchants », un propos éducatif ;
• le conte philosophique, que Voltaire a pratiqué dans Zadig, Micromégas, etc., présente des situations voisines du réel, des personnages quasi familiers ; il est le porte-parole des conceptions philosophiques de son auteur, l’exemple imagé de ses thèses ;
• le conte fantastique, voisin du conte de fées, en faveur auprès des romantiques (Nodier, Grimm, Hoffmann) puis des écrivains de la fin du XIXe siècle (Maupassant, Mérimée), s’alimente d’une équivoque entre le réel et l’irréel, guettant la faille du quotidien ;
• le conte noir (et aussi le conte d’horreur) utilise la forme du conte tout en cultivant l’illusion du réalisme, et en s’inspirant des thématiques proches du cinéma de genre ;
• le conte étiologique est un récit qui explique un phénomène de la vie ordinaire (pourquoi les oiseaux ont-ils des ailes ?) en le rapportant à une origine mythique ou fictive. C’est un type de récit très fréquent dans la tradition orale, mais beaucoup d’écrivains se sont saisi du genre (Ovide, Kipling, ect.) ;
• le conte plaisant ou facétieux qui veut amuser le lecteur ;
• le conte satirique veut l’amuser, mais aux dépens de quelqu’un ou de quelque chose. Le conte satirique vise à ridiculiser l’adversaire du héros.
De nos jours, si les écrivains produisent encore des contes, ils se sont peu à peu tournés vers la science-fiction.