Crée et géré par la Fondation du Patrimoine Culturel Judéo-Marocain.
Le Musée du Judaïsme Marocain a été ouvert en 1997. Il est considéré comme le premier musée de la ville de Casablanca, et le seul musée juif dans la région arabe.
Le Home d’Enfants Murdock Bengio, est l’ancienne appellation du bâtiment qui héberge aujourd’hui le musée. Un orphelinat destiné à la protection de l’enfance juive. Construit en 1948 par Mme Célia Bengio à la mémoire de son défunt époux Murdock Bengio.

L’édifice qui s’étend sur une superficie de 600m2, a été réaménagé par l’architecte Aimé Kakon en 1995-1996.

Le musée du Judaïsme Marocain, un musée ethnographique privé, se compose de deux espaces distincts :
Un espace réservé à l’exposition temporaire
Un second espace, regroupant 3 salles, destiné à l’exposition permanente.
Le parcours de l’exposition permanente accorde une place privilégiée à la valorisation de l’authenticité de la Judaïca Marocaine, ainsi qu’à la diversité des synagogues marocaines et leur intérieur. Il rassemble des objets de culte juifs marocains, des vêtements, des outils et même un atelier de bijoutier, témoignages de l'histoire et de la vie de la communauté juive marocaine, vieille de deux millénaires. Il y a actuellement quelque 5.000 juifs au Maroc, dont 2.000 à Casablanca, selon Mme Rhihil
Le musée du judaïsme marocain est situé dans le quartier Oasis, au sud de Casablanca. Il est installé dans les murs d’un ancien orphelinat juif appelé home d’enfants Murdock Bengio qui a été en activité jusque dans les années 1970. Le bâtiment, déserté durant de longues années a été racheté en 1994, réhabilité par la Fondation du patrimoine culturel judéo-marocain et a ouvert les portes de son musée en 1997. 
L'objectif du musée est de préserver le patrimoine marocain dans sa totalité", dit-elle en soulignant que les visites d'écoles visent à montrer "aux Marocains qu'il y a d'autres Marocains, qui ne sont pas de la même confession qu'eux".
Il demeure des synagogues dans les principales villes du Maroc et Casablanca en compte plusieurs, ainsi que deux écoles juives fréquentées par des élèves juifs et musulmans.
Présente au Maroc depuis l'Antiquité, la communauté juive avait crû au cours des siècles, bénéficiant notamment de l'apport des juifs expulsés d'Espagne à partir de 1492 par les rois catholiques.
A la fin des années 1940, elle comptait quelque 250.000 personnes, soit environ 10% de la population, mais elle est désormais réduite à quelques milliers, une grande majorité ayant quitté le Maroc pour Israel après la fondation de l'Etat hébreu, puis ensuite après la guerre des six jours de 1967.
Près d'un million de juifs dans le monde sont originaires du Maroc, installés en majorité en Israël, mais aussi en France, aux Etats-Unis ou au Canada.
Le musée est dirigé, depuis sa création, par une forte personnalité, Simon Levy, 76 ans, ancien militant communiste qui a passé une bonne partie de sa vie dans l'action politique et s'est battu pour l'indépendance du Maroc.
Il venait de terminer sa thèse de doctorat d'Etat sur les "parlers arabes des juifs du Maroc" lorsque la communauté lui a proposé de mettre sur pied le musée.
La philosophie de ce lieu, "c'est que les juifs du Maroc ne disparaissent pas corps et biens", dit M. Levy qui se bat aussi pour que les livres d'histoire parlent des juifs marocains, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent, selon lui.
"Cela veut dire que pour un petit musulman aujourd'hui, un juif c'est uniquement quelqu'un qui tue des Arabes en Palestine, alors qu'il y a dans ce pays un énorme apport des juifs (...) Je veux que le petit musulman connaisse son pays dans sa diversité historique", lance-t-il.
Simon Levy espère que des progrès du processus de paix au Proche-Orient ramèneront des juifs marocains dans leur pays d'origine."Chaque fois qu'il y a une amélioration du climat au Moyen-Orient, un certain nombre de juifs marocains viennent se réinstaller au Maroc", dit-il.
Pour Mme Rhihil, l'existence du musée témoigne de la tolérance des Marocains. "Il faut arrêter avec cette image péjorative des musulmans qui ne s'intéressent pas à l'autre, qui ne sont pas tolérants", plaide-t-elle.
Mais la présence du musée ne plaît pas nécessairement à tout le monde, ce dont témoigne la présence d'un policier devant sa porte.

Selon Zohr Rehihil, "Dans ce musée, nous nous intéressons à la mémoire juive de notre pays. Nous avons perdu une grande partie de cette mémoire lorsque les juifs marocains sont partis. Quelle que soit notre confession, nous ne devons pas faire de discrimination à propos de la mémoire marocaine plurielle".
Il rassemble des objets de culte juifs marocains, des vêtements, des outils et même un atelier de bijoutier, témoignages de l'histoire et de la vie de la communauté juive marocaine, vieille de deux millénaires.
Il y a actuellement quelque 5.000 juifs au Maroc, dont 2.000 à Casablanca, selon Mme Rhihil.
L'objectif du musée est de préserver le patrimoine marocain dans sa totalité, dit-elle en soulignant que les visites d'écoles visent à montrer "aux Marocains qu'il y a d'autres Marocains, qui ne sont pas de la même confession qu'eux".
Il demeure des synagogues dans les principales villes du Maroc et Casablanca en compte plusieurs, ainsi que deux écoles juives fréquentées par des élèves juifs et musulmans.
Présente au Maroc depuis l'Antiquité, la communauté juive avait crû au cours des siècles, bénéficiant notamment de l'apport des juifs expulsés d'Espagne à partir de 1492 par les rois catholiques.
A la fin des années 1940, elle comptait quelque 250.000 personnes, soit environ 10% de la population, mais elle est désormais réduite à quelques milliers, une grande majorité ayant quitté le Maroc pour Israël après la fondation de l'Etat hébreu, puis ensuite après la guerre des six jours de 1967.
Près d'un million de juifs dans le monde sont originaires du Maroc, installés en majorité en Israël, mais aussi en France, aux Etats-Unis ou au Canada.
Le musée est dirigé, depuis sa création, par une forte personnalité, Simon Levy, 76 ans, ancien militant communiste qui a passé une bonne partie de sa vie dans l'action politique et s'est battu pour l'indépendance du Maroc.
Il venait de terminer sa thèse de doctorat d'Etat sur les "parlers arabes des juifs du Maroc" lorsque la communauté lui a proposé de mettre sur pied le musée.
La philosophie de ce lieu, "c'est que les juifs du Maroc ne disparaissent pas corps et biens", dit M. Levy qui se bat aussi pour que les livres d'histoire parlent des juifs marocains, ce qui n'est pas le cas jusqu'à présent, selon lui.
"Cela veut dire que pour un petit musulman aujourd'hui, un juif c'est uniquement quelqu'un qui tue des Arabes en Palestine, alors qu'il y a dans ce pays un énorme apport des juifs (...) Je veux que le petit musulman connaisse son pays dans sa diversité historique", lance-t-il.
Simon Levy espère que des progrès du processus de paix au Proche-Orient ramèneront des juifs marocains dans leur pays d'origine."Chaque fois qu'il y a une amélioration du climat au Moyen-Orient, un certain nombre de juifs marocains viennent se réinstaller au Maroc", dit-il.
Pour Mme Rhihil, l'existence du musée témoigne de la tolérance des Marocains. "Il faut arrêter avec cette image péjorative des musulmans qui ne s'intéressent pas à l'autre, qui ne sont pas tolérants", plaide-t-elle.
Mais la présence du musée ne plaît pas nécessairement à tout le monde, ce dont témoigne la présence d'un policier devant sa porte.
La synagogue et le musée adjacent d’El Mellah, qui raconte l’histoire juive au Maroc, ont rouvert vendredi. Ils ont été restaurés dans le cadre de la deuxième phase d’un programme gouvernementale visant à réhabiliter la Vieille Ville de Casablanca.
L’agence marocaine de presse, l’agence marocaine de presse officielle, a écrit que le projet de rénovation « reflète l’intérêt spécial » du roi du Maroc pour « l’héritage culturel et spirituel de la communauté juive marocaine. »
Le gouvernement a financé les restaurations à hauteur de 844 000 dollars, selon l’agence marocaine de presse.
Les évènements du musée :
Le Musée juif accueille des expositions temporaires qui ont toujours pour but de développer la connaissance et la compréhension de l’histoire, de la religion et de la culture juive à travers le temps et l’espace.
La Fondation a déjà restauré, avec l’aide de sponsors et de bénévoles – qu’ils en soient ici remerciés les monuments suivants dont elle assure le gardiennage et l’entretien :

Les synagogues restaurées:
- La synagogue Ibn – Danan à Fès
- Slat AL Fassiyin à Fès
- La synagogue Barukh Toledano à Meknès
- La synagogue Moshé Nahon à Tanger
- La synagogue Ishaq Ben-Walid à Tétouan
- La synagogue d’Oufrane de l’Anti-Atlas ( à 80 km de Tiznit)
- La synagogue Ighil n’ogho ( à 7km de Taliwine) Région Taroudant-Ouarzazate
- La synagogue Khmiss Arazan ( à 35km de Taroudant)
- La grande synagogue à Errachidia

Infos pratiques :
- Audioguide avec visite interactive
- Pour les jeunes à partir de 15 ans
- A faire entre copains, idéalement par 3
- Disponible en français et néerlandais
- Gratuit (seul le ticket d’entrée au musée est à payer, et c’est gratuit pour les -18 ans !)

Visites Guidées / Visites d'expositions

Horaires
L
Fermé
M
09:30 - 17:00
M
09:30 - 17:00
J
09:30 - 17:00
V
09:30 - 17:00
Le musée, Lieu de mémoire
Toute communauté juives d’Afrique du nord ont adopté, avec un certain bonheur, les mœurs et les coutumes des pays d’accueil.
Ils ont voulu préserver le patrimoine judaïque tout en enrichissant les coutumes du pays, l’importance des écrits des maitres à penser du judaïsme en terre d’Islam prouve à quel point la communauté juive s’est développée, intellectuellement et culturellement.
L’histoire des juifs d’Afrique du nord se confond avec la création de Carthage par les phéniciens il y avait vingt-huit siècles et développement de comptoirs commerciaux de la Tunisie au Maroc.
Des témoignages existent sur le commerce que les juifs du Maroc pratiquaient avec les Romains, dès le 6éme siècle avant J.-c.
Ces premières communautés seront rejointes par des juifs de la première diaspora, lors de la destruction du temple de Jérusalem en 581 avant notre ère. Des villes comme Sala prés de Rabat actuelles et Ifrane deviennent des centres important de négoce pour les juifs du Maroc pratiquant le commerce de l’or et du sel.
Au début, de l’ère chrétienne, les Romains envahissent la région, sans qu’alors les tribus juives et berbères n’opposent une très grande résistance. Ils donnent alors au Maroc le nom de Mauritanie.
A  partir du 2 siècle, le christianisme, commence à pénétrer au Maroc et trouver même un certain écho au prés de quelques tribus juives.
La période pré-islamique
Au début du 5 siècle, les vandales commencent à envahis le Maroc et, en 430, chassant les Romain de l’Afrique. Sous l’occupation vandale, les juifs connaissent une très grande liberté de cultes. Pendant prés d’un siècle.
En 533, les chrétiens de Byzance envahissent à leur tour le Maghreb, les juifs vont alors connaitre une période très sombre.
Pendant prés de quatre siècles, les juifs participent à l’essor de la civilisation arabe en Afrique de nord.
Au milieu des 12 siècles, une nouvelle dynastie, les Almohade s’installent par la force au Maroc, sous leur règne, les juifs de Maroc, subiront les pires persécutions.
En 1165, les juifs sont contraints de porter des vêtements distinctifs, bleus et larges, avec la tète ouverte d’un châle jaune.
En 1438, les juifs de Fez sont accusés d’avoir profané une mosquée et sont obligés de s’installer dans un nouveau quartier, prés d’une mine de sel, celui-ci prendra le nom de Mellah.
Tous les juifs, pauvres ou riches, doivent s’y installer. En outre, des épidémies vont faire des milliers de victimes dans la population juive.
Sous le règne des alaouites, la situation des juifs va s’améliorer considérablement, les juifs ne vont cesser d’occuper des charges importants.
En 1765, le sultan Mohammed Ben Abdallah fonde Mogador et octroie à plusieurs familles juives des privilèges qui favorisent le développement de la ville.
Le début du 19 siècle confirme l’ouverture de Maroc vers l’occident et l’installation de nombreuse juives marocaines en Angleterre et en Amérique.
Les juifs vivent au Maroc des centaines d’années, et ont autant influencé l’identité marocaine
Le Maroc constitue longtemps une plaque tournante entre l’Europe et l’Afrique et constitue une terre intellectuelle et spirituelle extrêmement fertile.
Il existe ainsi une véritable culture judéo-marocaine, et les autorités marocaines ont toujours en une attitude exemplaire vis-à-vis de la communauté juive.
Alors qu’elle comptait prés de 300.000 membres au lendemain de la seconde guerre mondiale, la communauté juive du Maroc est réduite aujourd’hui à 3000 citadins, ce qui ne signifie pas pour autant la disparition judaïsme marocain dont se réclame environ un milieu de personne dans le monde, installées pour la plupart en Israël et qui maintenir intactes leurs traditions culturelles.
      Les juifs et le commerce de l’artisanat :
La placée l’orfèvrerie et du commerce des métaux dans l’économie Marocaine, les bijoux y sont seulement mentionnés en tant que monnaie d’échange dans les transactions commerciales avec l’Afrique noir, les juifs étaient donc passées maitres dans l’exploitation minière et le travail des métaux. La région du Dadés reste la conservatrice de vieilles traditions artisanales dans le domaine de l’orfèvrerie, réputées par ses pièces moulées et découpées.
Chez les juifs, le métier de bijoutier fait partie des professions qu’un père doit inculquer à son fils, selon la littérature rabbinique, les connaissances acquises au bet-ha-midrash (école). Juda ben Attar considéré comme l’un des figures les plus talent, vivant de son métier. L’artisan de la bijouterie y reposa pour l’essentiel sur le commerce de l’or, le Mellah de Tahala, principal noyau de cet artisanat Tahala représente un ilot berbère, les collections présentés sont pausées à sources diverses, notamment au musée juif de Casablanca , elle illustre la parure féminine exposé par régions, objets liturgiques juifs, Talismans … ces illustrations présentées au musée de Casablanca comme la Taqqanah costume d’apparat et d’une catégorie bien définie de bijoux qui évoque la manière dont certaines familles juives fortunés, célèbrent les cérémonies du mariage, une longue période de solennités, de festivités qui duraient de trois au quatre semaines , la luxe et le faste étaient remarqués, les coutumes de mariage chez les juifs et les musulmans, veut que la manière, en vue de rites nuptiaux, se targue les mains et les pieds avec le henné.
C’est le domaine du minhag (tradition locale, variété au sein du rite) et de la cada (coutume familiale ou régionale relative aux fêtes et autres actes de la vie sociale) Ces variantes sont infinies.
Le musée juif s’intéresse à développé l’étude des traditions populaires juives, les traditions des juives devenant un champ de recherche à part entière et donnant à la création des sociétés savantes, des revues et plus particulièrement le musée qu’il veulent préservés et sauver ce qui était condamné à disparaitre avec l’avènement de la modernité.
Il s’agissait de préserver, c'est-à-dire de constituer en patrimoine et de monumentaliser, des pratiques et des objets qui avaient fait partie de l’environnement quotidien et de la vie courante, mais aussi de ce ressources auprès des traditions.

Le folklore juif est en contact avec le présent, la vie, la pratique, le peuple, en fit des enjeux centraux de la diversité, les juifs, de leur grande majorité, peuplaient l’espace Marocaine qui s’étendait en gros des deux cotés de la frontière, impossible toutefois d’isoler l’histoire du juifs du Maroc, le musée juif est une institution conçue de préserver la culture matérielle, le musée semble intéressée par la documentation, et les photographies, les usages, et les mœurs, il collectionnait l’art à une grande échelle depuis longtemps, il semble avoir le premier à la faire et traiter ces objets comme d’œuvres d’art, preuves des capacités artistiques juives, les collections juives du musée composé de manuscrits, Chandeliers, Lampes, à l’huile et ornements de la torah.
Au début, le musée ne contenant que quelques objets, des documents, monnaies, Pierres tombales, instruments liturgiques…
L’existence d’un art juifs qui doivent être collecté et protégés, pendant le musée à participé à divers aspects de cette renaissance culturelle, son désir de transformation en matériel vivant pour servir la culture juive.
Le Musée juif de Casablanca, fondation indépendante de statut public depuis 1999, présente un programme culturel complet, incluant expositions, colloques, événements, représentations théâtrales, mais aussi un programme pédagogique. Il est conseillé d’opter pour une visite guidée dans l’une des 14 langues proposées. Pour une visite avec de jeunes enfants, se renseigner par mail ou téléphone en amont pour réserver un guidage approprié.

Interculturelle :
Je pense que rien ne peut séparer un homme son prochain, souvent, à l’entrée d’un synagogue, un verset est gravée tu aimeras l’eternel ton Dieu de tout de ton cœur, et à la sortie de la synagogue, nous pouvons lue, en levant la tête tu aimeras ton prochain comme toi-même, ces deux versets, j’imagine qu’il en est pour les mosquées, les religions peuvent être également briser ces appartenances exclusives qui empêchent les hommes de se retrouver, finalement, ces liens religieux peuvent devenir des ponts entre les juifs et les musulmans, la recherche de la paix ne peut pas simplement être passive. Elle doit être active et s’intéresser à la vie réelle de gens, le musée ne présente pas une vie idéale du juive mais espère trouver une oreille attentive, un cœur ouvert ou une main tendue, le musée nous propose les quotidiens des juifs, leur joie, leur détresse, leur malheur, le chemin de la paix, passe peut-être par la protection d’un canal de dialogue prêt à s’ouvrir avec chacun, le musée veulent forcément partager ou commémorer cette liaison qui semble déchainer en vue de la mauvaise image diffusée par certains.
Ces juifs ont été unis avec les musulmans d’auparavant, jadis, le respecte était le symbole de l’affection transmise entre les musulmans et les juifs. Les musulmans priés tranquillement, les juifs interdites d’y aller le vendredi pour ne pas gêner les musulmans. Ainsi, les juifs n’ont pas le droit d’aller avec une kippa, ou en ma qualité de Rabbin, sur l’esplanade du temple, ni sur la tombe de joseph, Le musée impose la liberté de choisir, par exemple, que Dieu nous a crées libres parce qu’il nous a laissé la liberté de choisir.
Sur Mogador, Essaouira, la présence juive dans cette ville plus ancienne, les juifs marocains sont en majorités fidèles et attachés à leur racines, c’est une réalité à la fois social, et culturelle, il y a prés d’un million de juifs dans le monde, qui se réfèrent à leur marocanité. C’est ce qui fait à la fois la singularité, et je crois la force et la légitimité de cette communauté quand elle se définit comme marocaine. Le judaïsme resta omniprésent, il vivait de l’esprit des musulmans.















Espace public
Le musée de juif de Casablanca accueillent des milliers de visiteurs chaque années, le musée, pour autant devenu une industrie important imposant une culture enrichissante, qui mise en question et en d ébat de la culture juive.
Le musée, un nouvel espace public symbolique, projetant des vertus urbanistiques (marquer la ville, réorganiser l’espace, sociales, renouer le contact du peuple avec les arts).
Le musée impose des caractéristiques hyper modernes dans une époque placée sous le signe de la vitesse, l’édifice du musée fleure bon le passé, il oppose la permanence de l’institution et la cohérence des collections, conservant pour l’éternité les objets qu’ils assument l’authenticité, alors que le musée utilise tous les artifices de la communication, en tant que dispositif symbolique de premier plan.
Le musée représente la mémoire et les rapports et les conflits interculturels.
Au cours des dernières années, le musée a enregistré des niveaux de fréquentation record, plus de  1200 visiteurs ont visités l’institution, le musée utilisant des activités touchants les personnes âgées, les personnes en voie de l’alphabétisation, les jeunes en difficultés, le musée de Casablanca de juif identifié comme lieu d’éducation populaire, son rôle est à la fois modeste et plus fondamental, un lieu de référence, ce lieu permet aux visiteurs de vivre des nouvelles expériences, faisant partie des institutions structurantes d’une société, favorisant un point de vu et faisant vivre et maintenu la culture. Le musée comme lieu d’expression culturelle des communautés marocaine et espace d’expérimentation, d’évocation de l’imagination profondément culturel, s’interagissant avec un public plus varié, de plus, suscitant l’engagement des discussions avec les visiteurs et encourageant à poser divers questions en favorisant une attitude proactive. La plupart des visiteurs ne ressentent pas la visite du musée comme un véritable dialogue des cultures, les interactions avec les visiteurs et la responsable chargé d’accompagnement lors de la visite.
Le musée en tant qu’un espace public est considéré comme une nouvelle façon de communiquer. L’exposition du musée suscite des observations des comportements de publics : une prise en charge corporelle et sensible qui se traduit pour une expérience singulière liées à la déplacement dans l’espace, qui déclenche un vrai plaisir, une véritable émotion esthétique, alterne avec la flânerie, la promenade dans un environnement original, stimulant, et ce jeu de variation, rapproche la visite du musée de la musée à la pratique touristique











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