Le rôle du jouet chez les enfants avec arguments pour ou contre
RÔLE DES JEUX ET DES JOUETS

Le jeu occupe une place primordiale dans la vie d'un enfant dès son plus jeune âge. Il lui permet notamment d'apprendre à développer son imaginaire et d'échanger avec les autres...
Jouer est une fonction essentielle de la vie de l’enfant; veiller à l’évolution harmonieuse de la personnalité d’un enfant n’est pas seulement
lui assurer les meilleures conditions d’hygiène, c’est  lui fournir aussi
l’affection et la sécurité dont il a besoin pour s’épanouir, et créer autour
de lui un climat stimulant qui favorise son adaptation au milieu qui
l’entoure.

Le jeu est fondamental pour le bien-être et le développement de tout enfant. Quand les enfants jouent, ils développent leurs habiletés sur plusieurs plans. Ils réfléchissent, résolvent des problèmes, s’expriment, bougent, coopèrent, font appel à leurs impressions et exercent leur conscience morale.
Pour les tout-petits, le jeu est une façon naturelle d’apprendre. Il se rapproche de la manière dont nous apprenons dans la vie de tous les jours. Au lieu d’intégrer un concept à la fois, comme on le fait en classe, les enfants doivent apprendre et utiliser plusieurs idées et objets en même temps.
Jouer, c’est aussi joindre l’utile à l’agréable. Le jeu rend les enfants heureux ce qui facilite leur apprentissage et le rend même plus efficace.


« Le jeu, c’est comme une super-vitamine du développement, entre autres pour les petits d’âge préscolaire Aussi simple soit le jeu en apparence, ses effets se font sentir sur plus d’un plan. « Quand un enfant se déguise, par exemple, tout ce qui touche à sa motricité fine et à sa perception entre en action. S’il le fait avec d’autres enfants, l’aspect social est aussi impliqué, et c’est sans compter que ça lui permet de s’exprimer. »

Le jeu se transforme à mesure que l’enfant évolue. « Le bébé n’a pas besoin de s’amuser avec d’autres, et c’est sain. Mais il vient une étape où il est essentiel pour l’enfant de jouer avec ses semblables, parce qu’il se construit en confrontant ses idées et en se socialisant »,
Pour savoir à quel moment il est souhaitable d’introduire tel ou tel type de jeu, la psychopédagogue conseille aux parents et aux éducateurs d’être à l’écoute et d’observer. « Quand mes enfants se sont mis à jeter par terre les jouets que je mettais sur leur chaise haute, j’ai compris qu’il était temps que je leur achète des jeux de billes qui glissent et qui roulent ; ils venaient de m’indiquer qu’ils étaient rendus là. »

En plus du jeu conventionnel, il y a aussi le jeu du « faire semblant » ou le « jeu symbolique », qui consiste à « se mettre à la place de » ou « à faire comme si ». Au commencement du jeu symbolique, vers aussi tôt que deux ans, l’enfant a tendance à se définir comme le comédien, alors que plus tard, il aimera se mettre dans la peau du metteur en scène.

Marquant les premiers balbutiements de la pensée abstraite, cette activité créative permet aux habiletés à la fois langagières et sociales d’avancer à la vitesse grand V. « En construisant des scénarios, l’enfant commence à élaborer des structures linguistiques

Pour préserver l’élan créatif de l’enfant, il faut surtout éviter les phrases du genre : « Voyons, pourquoi fais-tu semblant que c’est une pomme ? Tu vois bien que c’est une balle ! » Parce qu’humour et créativité sont étroitement liés à la capacité d’adaptation et, comme le souligne Mme Ferland, « un enfant qui a développé ces aptitudes sera probablement en mesure de résoudre  un problème avec beaucoup plus d’ingéniosité ».
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